“Ce rameau est un joli petit bâton de bois léger enguirlandé de papier doré, simulant une branche d’arbre avec des feuilles artificielles. Il porte régulièrement, à son extrémité supérieure, une grosse orange confite, et présente çà et là, attachées autour de ses branchettes, maintes friandises qui pendent comme des fruits sur un arbre naturel.”
Voilà comment Béranger-Féraud, dans Traditions de Provence, paru en 1885, présente le rameau qui était offert aux enfants par leurs parrains, lors de la fête des Rameaux.
À la campagne et dans les familles pauvres, le rameau était plus modeste.
Le rameau, garni de sucreries, de biscuits et de menus jouets, était bénit par le prêtre en même temps que les rameaux d’olivier présentés par les adultes. Ce n’est qu’après la messe que les enfants pouvaient croquer ces friandises.
Cette tradition était particulièrement bien implantée à Marseille, Arles et Toulon.